Une grosse réunion
Un salarié
Afin d'avancer plus vite dans les projets, la question du salarié a été posée mais elle a été assez vite balayée. Un salarié nous engage beaucoup plus qu'un local. Si jamais pour le local l'argent manque, il suffit de déménager. Dans le cas d'un salarié, la solution d'abandonner le salarié est irrecevable. De plus, les finances ne nous permettent pas de nous engager sur cette voie. A moins de prendre un salarié en contrat précaire (CAE, engagement civique …), ce qui pour certains ressemble à de l'esclavage moderne. C'est en tout cas une option qui fait débat. Si on écarte cette option, elle nous engagerait sur une voie trop difficile pour l'instant.
Le local
Petit rappel des solutions envisagées :
- rester dans les locaux d'infini et les aider à rénover le local en augmentant l'espace public (tout en rognant sur les pièces à l'arrière du local).
- rester dans les locaux des petits débrouillards et se débrouiller avec les jeunes
- aller dans le local que nous propose la ville à pen ar creach avec l'inconvénient des horaires
- travailler sur le projet de la cantine
Dans le cas du local infini, même si les travaux agrandissent le local, ce ne sera pas suffisant. Malgré les 54m² (en gros) tout compris, il faudrait plus grand. L'option n'est pas retenue.
Pour le cas des locaux des petits débrouillards, le découragement est assez vite apparu. la solution serait de travailler avec eux mais ce n'est pas notre cœur de métier, surtout si nous ne sommes que des bénévoles.
Dans le cas des locaux de Pen Ar Creac'h, nous avons noté plusieurs inconvénients :
- la contrainte horaire est problématique. Il est plus probable que la réponse à une demande argumentée des horaires plus souples arriverait à un refus.
- la taille de la salle est petite, plus petite que le local infini. Mais cette taille est moins ennuyeuse si on considère la taille des grandes salles communes aux associations. L'inconvénient de ce choix, infini ne peut s'y installer.
- l'accueil du public sera difficile, la porte avec le digicode n'engage pas à entrer.
- nous craignons aussi de devoir déménager sans arrêt (un peu à l'image des petits débrouillards)
- les associations hébergés dans les locaux sont assez … lugubre ou tout du moins pas très engageant? (le droit de mourir, les alcooliques anonymes, la pléthore d'associations d'anciens combattants).
Pour ce qui est de la cantine, ce n'est pas une option envisageable tant la culture est différente.
Toutes ces précédentes directions sont intéressantes mais elles ne nous engagent pas toutes de la même manière.
- travailler avec “canal ty zef” autour d'un vrai projet local (salle de projection, salle multimédia, salle de réunion).
Cette solution nous satisfait. Nous préférons limiter le nombre d'associations participants à la mutualisation des locaux. Il est plus facile de se mettre d'accord à deux ou trois qu'à une dizaine. Et c'est pourquoi nous avons décidé de mettre en place des actions pour financer notre participation à la même hauteur qu'infini et canal ty zef. Nos actions commenceront dès le début de l'année histoire d'anticiper un peu.
Deux formes d'actions sont envisagées
- notre participation aux appels à projet. Nous avons déjà commencé mais nous pouvons améliorer l'expression dans nos propositions.
- la mise en place de formations faites par des bénévoles sur des sujets où nous sommes compétents, sur des sujets qui correspondent à notre état d'esprit et si possible grand publique. Un exemple, la mise en place d'une initiation internet, correspondrait pour nous à expliquer ce qu'est internet, que ça ne sert pas seulement à prendre ses billets de trains, à expliquer que facebook est dangereux, etc …
Si nous constituons un atelier pour 8 personnes à 100€ pour une vingtaine d'heures, nous avons presque trois mois de loyer. Nous devrons nous organiser et préparer des documents pour que tout le monde s'approprie les formations et puisse les dispenser.
Pour l'hébergement du site Créatif (e-port folio), Infini se propose de s'en occuper.